Les 5 étapes de la procédure

 

Vous êtes victime d’une erreur médicale et souhaitez introduire un recours contre le médecin, l’hôpital ou tout autre prestataire de soins de santé (dentiste, kinésithérapeute, etc.).

Ce guide en ligne vous expliquera les étapes de la ou des procédures que vous pouvez lancer contre le prestataire de soins.

Il est à destination de la victime ou de ses proches et n’a donc pas vocation à être un recueil juridique, même s’il a été rédigé par un avocat expérimenté sur la question.

Chaque cas, chaque dossier, est différent de sorte que la victime, sa famille ou ses proches seront bien avisés de prendre conseils auprès de spécialistes.

Être victime d’une erreur médicale est avant tout une souffrance. Souvent physiques, parfois avec des répercussions cognitives ou psychiatriques, les conséquences d’une erreur médicale sont également synonymes de frustrations, d’incompréhension du monde médical et de bouleversements importants dans la vie quotidienne de la victime.

Tous les jours, des dizaines les prestataires de soins de commettent des erreurs médicales et créent autant de victimes.

Parfois les conséquences sont anodines, voire imperceptibles pour les victimes. Parfois elles sont gravissimes et changeront à jamais la vie de la victime, si elle n’en est pas décédée.

Une fois que le mal est fait, la victime peut se trouver dans une impasse. Elle s’est sans doute déjà tournée dans un premier temps vers le prestataire en cause qui, pour de bonnes ou mauvaises raisons, ne prendra pas toujours le temps et la mesure de la gravité de la situation de la victime et qui peut l’avoir dirigée vers le médiateur de l’hôpital où a eu lieu l’intervention. Ce service de médiation (tout hôpital en Belgique doit disposer d’un tel service) aura peut-être écouté la victime et aura peut-être également, à tort ou à raison, estimé que le prestataire de soins n’a commis aucune faute.

La victime peut alors se tourner vers son propre assureur protection juridique, s’il en dispose, qui tentera dans un premier temps d’intervenir auprès du prestataire de soin en cause et pourrait même mandater un médecin conseil pour obtenir un premier avis. Un avocat pourrait ensuite intervenir si la situation ne devait pas évoluer favorablement.

Quelle que soit la voie que la victime choisisse, la situation restera majoritairement confuse. La victime n’a généralement aucune connaissance quelconque du monde juridique et technique de l’erreur médicale ou de l’indemnisation du préjudice corporel.

Au travers de ce guide, vous prendrez connaissance des cinq étapes essentielles et des différentes procédures, choix et options stratégiques qui s'offrent aux victimes :